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Comment réduire ou compenser son empreinte carbone ?

Le Ministère de la Transition Écologique définit l’empreinte carbone comme étant « (…) une estimation de la quantité de gaz à effet de serre émis pour satisfaire la consommation au sens large (…) d’un individu, en tenant compte des émissions liées aux importations, aux déplacements et aux exportations (…). »

 

Pour un particulier, compenser son empreinte carbone consiste donc à réaliser volontairement des actions en faveur du climat afin de neutraliser les effets de celles qu’il fait, malgré lui, par habitude ou par facilité, et qui sont, elles, néfastes à la nature.

 

Tout le monde est d’accord, l’idéal est de ne pas polluer pour éviter d’avoir à traiter ou compenser. L’idéal est de ne plus utiliser d’emballage plastique plutôt que de planter un arbre après avoir acheté son shampoing préféré. En achetant des produits transformés venant d’un autre continent, en utilisant des produits ménagers chimiques, ou en utilisant des produits cosmétiques non-naturels, souvent suremballés de plastique et de marketing, nous polluons. Même en adoptant des gestes les plus éco-friendly possibles, chacun d’entre nous, à notre niveau et engendre une part de pollution par sa consommation.

Compenser son empreinte carbone

Une des façons les plus évidentes pour compenser son empreinte carbone du quotidien est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre en nous déplaçant de façon plus « douce », moins agressive pour l’environnement :

 

  •  Le vélo est la solution de mobilité douce par excellence.

Remplacer sa voiture par un vélo pour parcourir les petits trajets n’est pas une décision facile à prendre. Mais une fois que vous comptabiliserez les économies réalisées, le temps gagné en centre-ville et les bienfaits sur votre silhouette, c’est tout fier que vous direz à vos amis : « Le pain ? Je vais le chercher à vélo ! » 😉 . Il existe désormais aussi des aides pour aller travailler à vélo comme le Forfait Mobilités Durables, co-finançable par l’entreprise. Et bien-sûr, vous pouvez même investir judicieusement dans un vélo électrique rechargeable à l’énergie solaire comme le Wello.

  • Préférez le train à l’avion.

Si vous êtes Nantais et que vous souhaitez passer un week-end à Toulouse, votre empreinte carbone sera d’à peine 1 kg d’équivalent CO2 en train alors que vous serez à près de 120 kg en avion ! Un bon bouquin, une bonne sieste, et à vous les soirées à Saint- Cyp !

  • Covoiturez. 

Et oui, le covoiturage est la solution conviviale, économique et écologique pour se déplacer aujourd’hui. Plusieurs opérateurs se sont positionnés sur ce mode de transport alternatif, vous trouverez forcément quelqu’un qui va au même endroit que vous et qui pourra, pour quelques euros, vous permettre de voyager malin et écolo.

  •  Ayez le réflexe « livraison collaborative ».

Que ce soit pour aller/revenir du boulot, ou pour partir en vacances, vous pouvez partager l’espace de votre voiture avec un colis, un petit meuble, des vêtements, une lampe, ou un jouet oublié. Tous les jours, des milliers de colis traversent la France. Si vous avez de la place dans votre coffre, n’hésitez pas à collecter des colis sur votre trajet. Cela évitera à de nouveaux véhicules de prendre la route uniquement pour cela et vous rendrez aussi service à des personnes ne pouvant livrer elles-mêmes ou n’ayant pas les moyens de payer un transporteur. Ce concept est récent, c’est du colis-voiturage entre particuliers, aussi appelé livraison collaborative. Vous n’avez plus besoin de vous déplacer spécialement pour livrer le meuble vendu sur le BonCoin. En sollicitant des «co-livreurs » pour co-transporter votre bien, vous économisez plus de 50 % par rapport à un transporteur professionnel. En tant qu’automobiliste, vous rendez service aux personnes, à la planète, et à votre porte-monnaie en touchant une indemnité de frais de route. N’hésitez plus à .

Et bien sûr, vous pouvez aussi colivrer à vélo, en bus ou en train 😉

  • Consommez local

Cultiver un potager avec ses enfants puis récolter les légumes avec fierté quelques mois plus tard, c’est l’idéal pour la nature ! Surtout si vous n’utilisez pas de produits chimiques !  Comme tout le monde n’a pas la chance d’avoir un jardin, sachez que dans certains quartiers, il existe des jardins collaboratifs : n’hésitez pas à vous renseigner dans votre mairie. Et si ce n’est pas le cas, évitez de consommer à contre-saison (des tomates en hiver et des mangues en juin) car ces fruits ou légumes auront surement fait le tour du monde avant d’arriver dans votre assiette, et ça pour votre empreinte carbone, ce n’est vraiment pas top.

Privilégiez toujours les petits commerçants qui s’approvisionnent souvent localement en produits de bonne qualité. Idéalement, achetez chez le producteur, cela évite les transports successifs et vous garantit des produits frais.

Hors alimentaire, la mode est au DIY (Do It Yourself ou Fais-le toi-même), n’hésitez pas à recycler des objets pour leur donner une seconde vie ou même à les faire réparer dans l’atelier collaboratif du coin plutôt que de le jeter.

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